Hier j’ai fait 40 km mais ça valait le coup. Soirée ressourçante, après une journée étouffante et poussiéreuse. Le bivouac était sympa, j’ai pu me laver et il y avait un trail magic avec boissons gazeuses et fruits frais.
Toujours le même refrain sur cette portion, le manque d’eau. La gestion de ce problème commence a peser durement sur mon moral et aussi sur mon physique. Je ne suis pas serein, je me retiens de boire alors qu’il fait chaud. Quand je peux étancher ma soif je suis obligé de téter directement au filtre puisqu’il ne me reste qu’une gourde sur deux. Certaines mares à bétail sont vraiment dégueu…
Le dénivelé est conséquent et les paysages un peu monotones : terres brulées par le soleil, caillasse, végétation rabougrie et brulée par les incendies de ces dernières années… Et puis surprise en me rapprochant de Pine les vrais arbres apparaissent, changement total de décor.
Bon j’arrête de me plaindre. Je pensais ne pas rejoindre Pine lundi mais en fait si. Je m’en rapproche bien. En fin de journée, bière / coca / hamburger, réapprovisionnement avec autre chose que mon plâtre quotidien et dépôt du stock de déchets que je trimbale sur le dos entre chaque arrêt dans une zone habitée
Je repars sans tarder de Pine et j’irais dormir au trail head de l’étape de demain.
Shit, j’ai des ampoules sous la plante des pieds, je suis sûr que c’est à cause de l’usure des crampons des chaussures et donc de l’amorti.